Traçage et recherche de fuite
Traceurs colorés fluorescents UV pour l'eau
Traceurs incolores fluorescents UV pour l'eau
Traceurs alimentaires pour l'eau
Traceurs UV pour huiles et carburants
Traceurs colorés non fluorescents
Equipement pour traçage et diagnostic
Kits lampes UV
Matériel de dosage
Kits complets traçage pour climatisation
Kits complets traçage pour huile et carburants
Kits complets traçage pour l'eau
Fumigènes
Ballons obturateurs
Traçage et mesure en milieu naturel
Fluorimètres et enregistreurs de données
Traceurs pour sécurité maritime
Traceurs fluorescents poudre
Traceurs fluorescents liquides concentrés
Traçage en milieu industriel
Traceur UV pour huiles et carburants
Colorants et marqueur
Marqueurs UV fluorescents
Poudres de contraste pour filtration industrielle
Traceurs UV pour climatisation et groupe de froid
Simulation de contamination
Traceurs pour simulation de contamination voie sèche
Traceurs pour simulation de contamination voie humide
Kit simulation de contamination
SOURCE : CETRAHE, BRGM, 2019.Traçages artificiels en hydrogéologie : les bonnes pratiques. Système d'Information pour la Gestion des Eaux Souterraines en Centre-Val de Loire, mis en ligne en janvier 2019https://sigescen.brgm.fr/Tracages-artificiels-en-hydrogeologie-les-bonnes-pratiques.html
La 1ère est de bien déterminer les objectifs du traçage : traçage de reconnaissance des circulations souterraines, de simulation du transfert d’une pollution, test de caractérisation de l’aquifère avec la détermination des paramètres hydrodispersifs (vitesse de circulation, porosité cinématique, dispersivité), etc.. Cette étape est très importante car les choix stratégiques qui vont être adoptés par la suite seront un compromis entre les objectifs et le coût.
La 2ème étape consiste à récolter un maximum d’informations existantes, ainsi que la documentation sur les traçages antérieurs (cf. article dédié à l’inventaire régional). Les informations récoltées doivent comprendre l’ensemble des données géographiques, topographiques, géologiques, hydrogéologiques, et anthropiques (usages d’eau, captages, etc..). Quant aux traçages antérieurs, même s’ils n’ont pas une fiabilité satisfaisante par rapport aux critères d’évaluation d’aujourd’hui, ils seront riches d’informations et très utiles pour éviter certains écueils.
La 3ème étape est la reconnaissance du site où le traçage va être réalisé. Elle consiste à faire le repérage des points d’injection potentiels (accès direct ou via une zone non saturée, capacité d’absorption, possibilités de mises en charge et de débordements, besoin de chasse d’eau, accessibilité notamment aux véhicules transportant l’eau destinée à la chasse,…) et des points de restitution potentiels (captages, sources non captées, exutoires en eau de surface, fonctionnement, accessibilité, mesure éventuelle de débit,…). A l’issue de cette visite, il est important de faire un examen de la faisabilité de mise en place des différents dispositifs de surveillance (prélèvements manuels, installation de préleveur automatique, installation de fluorimètre, fixation de détecteurs au charbon actif, influence des régimes de pompages, influence de chloration,…) et d’anticiper les conditions hydrologiques qui peuvent être différentes (et varier) au moment du test.
Traçage ou multi-traçage ? Un multi-traçage consiste à injecter simultanément différents traceurs, en plusieurs points d’injection. Il permet de répondre à plusieurs questions à la fois, de réduire le coût et de gagner un temps considérable. Par contre, il impose un choix judicieux des traceurs utilisés, suffisamment conservatifs dans le contexte, et sans présenter d’interférences analytiques entre eux.
Dans la pratique, la quantité est estimée à dire d’expert, au regard du contexte hydrogéologique. Entre l’empirisme, l’intuition et l’expérience, pour trancher la question, il faut tenir compte de deux éléments déterminants : la dilution que le traceur devrait subir, souvent approchée au moyen de la distance et la performance analytique du traceur, et les modes de surveillance.
A NOTER